vendredi 28 mars 2008

Quand le changement nous est conté !


« En quête… de soi... »

C’est un livre qui semble vraiment ne pas nous concerner : « Le chevalier à l’armure rouillée ? » encore un conte pour enfants, un de plus…
Sauf que, lorsque ce chevalier vaillant -sur tous les fronts- et plein d’amour -enfin selon lui-, souhaite enlever sa fière et inséparable armure, il se retrouve coincé !

C’est à cet instant que commence une quête initia-
tique, ponctuée de rencontres et d’épreuves.
Le récit est humoristique et simple mais pas simpliste.
Ce petit livre, qui à tout d'un grand, donne beaucoup à réfléchir tant sa portée est universelle et profonde. Il incite à faire une pause en soi car, à y regarder de plus près, il existe bel et bien en chacun de nous un chevalier rouillé !!

Un conseil, prenez votre temps : chaque chapitre mérite méditation…

Le chevalier à l’armure rouillée de Robert Fisher – Ambre Editions et Vivez soleil

jeudi 20 mars 2008

It is Spring time !

« Sweet, Sweet, wagashi »

Apportons un peu de douceur dans notre urbanité avec les wagashi, petits gâteaux japonais à base de haricot rouge ou blanc -azuki-, de pomme de terre, de farine de riz ou de blé et d’agar-agar.

Très sensibles à la nature, les Japonais vivent les cycles de saisons comme une ode au vivant et à la poésie. Au Printemps , parmi les premières fleurs à éclore, celles des cerisiers sont de la fête. Symbole du Japon, leur floraison sur l’île est même suivie à la météo en temps réel afin de pouvoir s’attarder sous les cerisiers pour pique-niquer avec la famille, les amis ou les collègues : c’est le rituel du Hana-Mi.

Tout comme le temps qui passe, les recettes de wagashi existent pour chaque période de l’année. Et ainsi de suite, une recette, une forme, une couleur… chasse l’autre... jusqu’à les retrouver ou en découvrir de nouveaux, l’année suivante.

Notez bien que les wagashi ne se consomment pas en dessert, ils se dégustent principalement avec le thé. De par leur composition riche en protéines et parcimonieuse en matières grasses, les wagashi sont parés de vertus diététiques irréprochables et sont très digestes. Pour en apprécier les subtilités, vous pouvez les savourer avec un Matcha -le thé vert de la cérémonie du thé- un Gen Maicha ou un Gyokuro.

Où en goûter à Paris ? Chez Toraya, chez Minato Kitchoan et chez Cha Jin.

Alors beau nouveau printemps !


As it is spring time, let us put a bit of sweetness in our urban life with Japanese traditional sweets : wagashi.

As some people know, Japanese are very sensitive to Mother Nature. Made out of natural ingredients such as beans -azuki-, sugar, patatoes, wheats and gelatins, they are full of protein and very healthy. Their designs and colors are endless and constantly renewed, depending on which of the month it is… until the forthcoming year.

The arrival of the Spring is celebrated all over Japan with the Hana-Mi ritual : every Japanese has to enjoy the cherry blossom season while pick-nicking with its familly, friends or colleagues. And the event is even spread by the weather man !

Moreover, wagashi are more tea desserts than pastries to be eaten all day long. To taste their delicacy, you can savor them with a bitter green tea such as Matcha or a softer one -much more expensive though- Gyokuro at Toraya or Minamoto Kitchoan in Paris.

www.toraya-group.co.jp/paris - www.kitchoan.com - www.chajin-online.com

mercredi 12 mars 2008

C'est "moi-je-perso" qui l'ai fait ! ... 2/2

« La vogue du Custo-Made Centric !»

Suite à la première partie "Moi-je..." de Février, il est temps de surseoir à nos besoins quotidiens nourriciers. Et alors là, c’est comme ajouter des « toppings »
sur sa Haägens-Dazs !!

Direction LA avec «You Bar»
ou comment créer SA barre de céréales énergétique.
Cette nouvelle marque est partie d’une insatisfaction d’un fils et de sa mère de ne pas trouver des barres nutritives correspondant à leurs besoins spécifiques de sportifs et leurs problématiques personnelles (allergie au lait..).

Ras-le-bol de la barre de monsieur tout le monde ?

En 8 étapes, vous devenez un pur créateur : vous choisissez une base… ou 2 puis vous composez votre barre les 7 autres étapes suivantes. Le fin du fin, vous nommez votre recette et votre nom figure sur l’emballage !

Toujours chez les Américains, le même concept existe avec les vitamines et compléments alimentaires « Vuru ».

Cependant, les marques proposant ce type de service sur-mesure ne sont pas toutes Yankees : « blendsforfriends » est plus altruiste avec ses thés anglais et « mymuesli » est naturlisch allemand.

Imaginez le potentiel de croissance d’entreprises «custo-made» comme celles-ci en : leurs produits peuvent devenir de véritables supports de promotion ou de communi-
cation… Il y a vraiment du business à se faire !

Enfin, autrement plus proche de nous, différent du podcast compagnon de nos vies nomades , voici « Radionomy ». La radio à papa est en passe d’émerger sur le net grâce à des entrepreneurs belges issus des media et de la pub.

En un clic, les intéressés pourront créer leur propre webradio en téléchargeant un logiciel disponible d’ici un mois, disposer d’un choix musical de 70 000 titres et d’habiller leurs émissions via 30 000 jingles. Les aficionados des ondes vont être ravis ! Et pour paraphraser Queen : « You will have your finest hour, Radio someone still loves you. ». De quoi en devenir Radio ga ga, Radio goo goo … et vous faire entendre à l’autre bout du monde !

Pour conclure et pour afficher votre singularité, je ne peux que vous dire….. juste faites-le !!

www.youbars.com - www.vuru.com - www.blendsforfriends.com
www.mymuesli.com - www.radionomy.com

dimanche 9 mars 2008

Innovation : un mot trop tendance

"Il faut cultiver son innovation !"

Connaissez-vous le syndrome de la robe rouge ? Et bien, lorsque vous avez acheté une robe que vous croyez unique, vous commencez à vous rendre compte qu’il y a beaucoup trop de personnes qui portent cette robe de valeur si singulière !

Prenons le mot innovation, c’est MA robe rouge. Avez-vous remarqué que depuis plus de 6 mois, il fleurit sur toutes les lèvres, dans tous les écrits ? Tout est innovation ou innovant : la politique, l’alimentaire, l’éducation, l’économie, le recrutement… ! Cependant, j’ai l’impression que chez ceux qui en parlent, il existe un fossé entre
l’évoqué, le vécu et le concret.... Car l’innovation uniquement dans la tête
et l’intangible n’est qu’un doux rêve.

Selon moi, c’est tout d’abord un état d’esprit. Un regard neuf et différent sur ce qui nous entoure.

Un état nécessaire de curiosité et de réflexion permanentes pour saisir les opportunités de développement interne et externe à l’entreprise :
ses organisations, procédures, pro-
duits, services…

Et ainsi, avoir une longueur d’avance favo-
rable à une vraie rupture dans et pour l’entreprise.

Cela, grâce à une stratégie et une dynamique humaine portée vers le même objectif. Mais, souvent je reste perplexe par ce qui nous est proposé d’innovant,
moi qui tends à plus d’ouverture, de bon sens, de créativité, de dynamisme
et de défis !

Pour ma part, je poursuis ma réorientation et mon cursus en marketing de l’innovation en gardant mon cap… Innovation toute !!! Et surtout redonner à ma
robe rouge toute sa singularité et sa valeur.

PS : Il paraît que tout est affaire de rencontres alors je cherche à rencontrer de vrais entrepreneurs innovants et entreprenants avec qui faire un bout de chemin passionnant ensemble !

mercredi 27 février 2008

Starck... in Private

« Sofa named desire »

In our very demanding society, the consumer experience is fundamental in the brand or service appropriation. It seems to be the same for any Philippe Starck creations : for more than 30 years he gave birth to several items related to human activity : to sleep, to dream, to drive, to communicate, to eat… inside and outside, for the poor and the rich. Every article becomes a crossroad of technology, nostalgy, ergonomy, messages… about who we are and how we act.

This time, Philippe « The Great » focused on the « hidden activity » often located in the bedroom : making love -or those who know - or sex -for the others…-. Based on his private experience and history, he designed « Privé Collection » with the Italian manufacturer Cassina.

At first sight, it looks like a trendy sofa for the up-market -what it is anyway- ! Sober colors : black or white quilted leather or fabric, large seating surface for X…XL flats. In short, a sophisticated island where all the family can sprawl on.

But this sofa promises more with its variety of support units that you can adjust
and incline according to your -secret ?- wishes : tablets, cushions, links…
Suddenly, this piece of furniture puts on an erotic aura for a new playground mixing night and day activities. Everything is allowed and possible for your best comfort - both women and men are concerned of course- on this « sexually functional » sofa.
The latter is moreover completed by 2 chairs and armchairs : Caprice and Obsession. An endless program in view… Fortunately, this new territory of imagination can be turned into a simple sofa if caught by an intruder !

Once again, we find Starck’s equities which are always part of its though process : humour, lazyness and sex. Even if you do not have or can not have « Privé » in your studio, you will not look at your "politically correct" sofa in the same way.

Cassina « Privé » Collection by P. Starck
www.cassina.com

dimanche 17 février 2008

C'est "moi-je-perso" qui l'ai fait ! ... 1/2

« La vogue du Custo-Made Centric ! »

Le souffle de la « custo-personnalisation » continue sa percée : Mamie faisait ses propres yaourts, maman boulange, la sister est une adepte du « knitting »…
et bien à nous aujourd’hui les joies du « c’est moi qui l’ai fait ». Et cela, pour
notre égo-plaisir. Entre le « fait à la maison » pour la famille et le entre ami(e)s,
il ne manquait que le « juste pour soi », individualisme oblige.

Faisons cependant le distinguo entre "l’ultra-personnalisation" qui représente le
nec plus ultra de l’univers du luxe et la "customisation", sa version plus grand public.
Pour le premier, la création émerge de zéro et pour le second, il existe une base
à « modeler » en fonction de ses desirata. Pour l’un, la création se fait dans l’écoute et la co-création avec un « maître en la matière » et pour l’autre, le seul maître
à bord dans vos réalisations c’est vous ! Vous pourrez bénéficier de conseils et de suggestions mais l’investissement en temps n’est pas le même...

Alors, assumons donc notre égocentrisme, pour le plus grand profit des marques
qui se décarcassent afin de satisfaire nos envies de clients hyper-consommateurs exigents et versatiles !

Voici ma sélection :

Les pionniers, ceux qui ont « senti » l‘importance d’utiliser l’essence de la marque pour tisser un lien avec la consommatrice : les marques de parfum. Dans un environnement où les senteurs sont pourvoyeuses d’émotions quoique de plus logique que d’exploiter l’ADN de son savoir-faire.
Ainsi, les Ateliers Parfums de Thierry Mugler dispensent, depuis 2004,
4 thématiques autour de l’univers olfactif et la créa-
tion de fragrances
personnalisées, de celles qui rendent le consommateur unique. Et dans le même sillage, L’Artisan Parfumeur propose des prestations semblables ou le client concrétise l’acquisition d’un savoir par une création qui lui est propre.

Côté cosmétique, on pourra jouer à la crémière en fabriquant nos propres produits de beauté grâce à My Beauty Farm. La société italienne propose un appareil qui permet à la consommatrice de devenir « activ-actrice » de sa beauté. Pour cela, il suffit d’acquérir une machine industrielle miniature qui a (quasi) toutes les fonctions d’un robot ménager :

émulsionner, chauffer, refroidir…
Sacré mix, ce produit !
Il surfe sur 3
tendances :
le «fait maison»,
le naturel avec
la création de
produits sans
colorants, ni conservateurs
et la recherche d’économies -c’est bon pour le pouvoir d’achat ça !!-.

D'autres univers à suivre...

www.ateliersparfums.com - www.laboutiquedelartisanparfumeur.com
www.byterry.com - www.mybeautyfarm.eu

lundi 4 février 2008

L'art contemporain à petites bouchées

« Promenade gustative au MAC/VAL »

Et si on abordait l'art contemporain de manière originale, gustative et active ?

En collaboration avec son restaurant Le Transversal, le Musée MAC/VAL de Vitry-
sur-Seine a décidé de rendre l'art plus accessible, en adoptant une approche par
les sens. Après les sensations sonores, ce sont les papilles qui sont sollicitées.

Alors en route pour une visite gustative en 5 étapes, autour de collections permanentes et temporaires.

A chaque "art-rêt", une bouchée est à déguster, nous amenant à nous questionner sur notre ressenti, nos sensations, face à l'oeuvre commentée : l'engagement politique de Malachi Farell, la séduction de Jean-Luc Vilmouth, la forêt urticante
de Bertrand Lamarche, l'interrogatoire de Dominique Petitgand, la conquête spatiale avec Stardust...



C'est un va-et-vient permanent "artistico-gustatif" que le groupe de visiteurs enrichit de ses propres interprétations. Car tant les oeuvres que les microplats ont été choisis pour nous faire réagir : explosion en bouche, densité de la matière, goût d'enfance -mon préféré aux accents de réglisse-, émulsion métallique, friture poivrée...

Goût/dégoût, déplaisir/plaisir, revendications, interrogations, ce voyage est un éveil à la discussion et en finalité à la culture !

www.macval.fr - Visite gustative, tous les 1ers dimanches du mois.
Réservation conseillée