mardi 31 mai 2011

Innovation éducative : la force du terrain

"L'éducation en prime"

Pour sa 1ère Edition des Journées de l'Innovation dans l'Education, l'UNESCO a retenu une vingtaine de projets dont les élèves "passeurs d'art" du Collège Jean-Rostand de Metz.

Le Collège Jacques Prévert de Mimizan -Landes-, quant à lui,  a eu la démarche de "développer un esprit bienveillant" en supprimant les heures de retenus auprès de ses 10
à 15% d'élèves. Postes d'assistants d'éducation, élèves volontaires pour le soutien scolaire, parents plus impliqués, échanges directs, mise en place de carnets de liaison... ont contribué à désamorcer le sentiment de malaise ambiant.

Plus de 100 dossiers de candidature ont été présentés. Preuve d'une motivation terrain pleinement active ! Et si vous avez le détail des 18 autres projets primés, je suis preneuse.





Le programme complet sur : http://eduscol.education.fr

jeudi 26 mai 2011

Food Design : Le goût du geste

"Quand la pâte prend corps"

Allez, la dernière performance culinaire à laquelle j'ai assisté durant l'expo du Food Design le mois dernier : Le goût du geste.

D'obédience chorégraphique, cette représentation très silencieuse prenait le corps comme prolongement du geste culinaire. Malaxage mutique, pétrissage rythmé et friture dosée.
Ce sens du geste avait le goût de beignets arrosés de Calva et ça ne se refuse pas !

Une création d'Alexandra Roudière avec la participation, toujours active, des élèves de l'ESCF Grégoire Ferrandi : Arnaud Dufour, Claire Porteu et Mathilde De Luca Schwartz.

mercredi 18 mai 2011

Vert gourmand

"Fertilisation croisées  "

Mon shopping vert dans la foulée de la pub Volvic qui entremêle cette fois-ci un goût prononcé pour l'Edamane, le thé vert et les sticks.

Vertes fèves de soja à grignoter en amuse-bouche.
Vertes confiserie gainées de thé pour les petites faims.
Vertes baguettes mikado pour agrémenter desserts et apéro.
Euh... pour ceux qui aiment le gluant, l'amer et le très sucré !




mardi 17 mai 2011

Symbiose élémentaire

"D'amour et d'eau"

Superbe annonce presse que j'ai retrouvée en pigeant mes anciens Citizen Kane.
Il y a un petit je ne sais quoi dans ce visuel qui  puise l'amour à sa source...
Eau-thentique !

mercredi 11 mai 2011

Innovateurs du goût : F. Tarbouriech 3/3

"Une Méditerranéenne à marée"

Comment conquérir le marché de la restauration haut de gamme lorsque l'on est producteur d'huîtres en Méditerranée ?

Lors du 2ème retour d'expérience de la thématique "Tradition et Innovation dans la gastronomie" Florent Tarbouriech, de la société Medithau Marée, nous a fait part de son cheminement réflexif au long cours pour résoudre cette problématique.

Fils d'ostréiculteur dans la région d'Arles, il reprend vers 20 ans l'entreprise familiale
et la développe. De 1986 aux années 2000, la production d'huîtres et de moules évolue
de 20 à 400 tonnes. Cependant, ses produits restent cantonnés à la grande distribution
et certains restaurants du cru.
Bien qu’il ait développé l’Exquise© une huître locale de qualité, ses ambitions le portent vers le marché de la restauration de luxe. Comment le pénétrer ? Comment susciter l’intérêt des chefs ? Le questionnement chemine jonglant du produit au destinataire final et vice-versa  jusqu’à l’interrogation qui va déclencher le passage à l’acte : Qu’est-ce qui différencie une huître de Méditerranée d’une huître de l’Atlantique ?

Et bien oui, posée comme cela, la réponse nous paraît évidente : la marée !
Contrairement, à la Côte Atlantique, la Méditerranée est une mer fermée sans reflux.
Ce reflux qui va permettre à l’huître de se singulariser par sa nacre, ses muscles
et ses chairs. D’une Gillardeau d’une Exquise© ?

Et bien oui, posée comme cela, pour certaines la réponse peut paraître évidente : la marée ! Contrairement, à la Côte Atlantique, la Méditerranée est une mer fermée sans reflux. Ce reflux qui va permettre à l’huître de se singulariser par sa nacre, ses muscles et ses chairs. Mais alors, comment faire pour recréer cette marée ?
Coup de génie qui relève de l’innovation et fait passer de l’intention à l’action : le passionnant Florent Tarbouriech va utiliser le procédé des panneaux photovoltaïques pour reproduire des marées artificielles. Ses huîtres, stockées à la verticale dans des paniers, sont immergées selon les desiderata du propriétaire. Résultat : une huître bien charnue presque croquante - j’ai goûté- aux reflets de nacre rose.

Une singularité qui a du goût, car les grandes tables parisiennes ont été conquises,
et un coût : environ 5 euros, la dégustation de la Spéciale Tarbouriech©.
Du premium, je vous dis !


mercredi 4 mai 2011

Quick voit loin

"Fictions prospectivistes" 

1 Marque de restauration rapide populaire.
10 Ecoles, françaises et belges.
6 disciplines d'architecture et de design.
4 thématiques : production et approvisionnement, lieu, temps et parcours culinaire.
35 propositions pour envisager l'avenir de Quick à l'aube de ses 40 ans.

Le projet QuickLab s'expose au VIA jusqu'à la fin du mois !
www.quicklab.fr