jeudi 30 août 2007

Cuisines... américaines

« Pâte à tartes et pianos hollywoodiens »

Décidément les Américains n’arrêtent pas ! Après un été très « ratatouille » prônant réalisation de nos rêves et nostalgie gastronomique à la française, la rentrée continuera en cuisine avec cette fois-ci pour toile de fond les Etats-Unis.

Et là, deux films, deux mesures.

Tout d’abord « Waitress » une comédie douce-amère de la réalisatrice Adrienne Shelly.

Dans son sud profond, Jenna est très malheureuse en mariage. Serveuse chez Joe’s Diner, elle cuisine tous les jours de succulentes tartes surprises avec le profond espoir -et désespoir parfois- de s’en sortir. Pendant le récit de sa vie, nous assistons impuissants et salivants à la réalisation de tartes aux noms bizarres, reflets de ses états d’âme : « Je ne veux pas de l’enfant d’Earl », « misérable femme enceinte»...

Cependant, au-delà de l’humour et de la galerie de personnages attachants qui parsèment le film, ce sont des questions existentielles qui sont soulevées. Comment être mère et épouse sans sacrifier sa passion ? Quel est le sens de la vie ?… C’est, mine de rien, un petit film pas tarte pour deux sous.

Et moi, si j’avais à donner un nom de tarte à ce film ce serait : la tarte à la cendrillon ! Surtout n’y allez pas le ventre vide.
Sortie le 5 septembre.


Puis, "Le goût de la vie" -No reservations en vo- qui est une adaptation, à la sauce holly-
woodienne du film allemand « Chère Martha » de Sandra Nettlebeck.

Cette fois-ci, l’héroïne est chef dans un des restaurants les plus côtés de Manhattan. Sa vie pourrait se résumer à : boulot + perfectionnisme + rigueur = abnégation de toute notion de plaisir. Pas facile d’être sociale à ce rythme là… Et cela, jusqu’au jour où… certains évènements viendront perturber son existence monacale et l’initier aux plaisirs de la vie.

Une bluette romantique comme vous pouvez vous l’imaginer… Mais bon, vous y croyez vous aux ambiances de cuisines religieuses pour un grand restaurant ?
Sacré eux !!!

J’ai quand même une préférence pour l’original, disponible en DVD.
Sortie le 12 septembre.

vendredi 24 août 2007

Identités gastronomiques

« Graphisme à la carte »















A quoi êtes-vous sensible en premier lieu lorsque vous entrez dans un restaurant ?
La carte ? La signalétique ? La vaisselle ? Le contenu de votre assiette ?… L’harmonie générale ?

Et bien, dans « Identités graphiques et gastronomiques », Grant Gibson, journaliste
et critique d’art anglais, a sélectionné une quarantaine de restaurants interna-
tionaux, terrains d’expérimentations visuelles des studios de design les plus
« hypes » du moment : Karim Rashid, Pentagram, Frost Design…

Notre conception du culinaire évoluant, les graphistes designers se sont de plus
en plus investis dans la réalisation d’éléments personnalisant ces lieux de plaisirs
chargés de surprendre nos sens à tout va : carte de visite, décoration, boîte
d’allumettes, nappes, etc…

Destiné à un public sensible aux nouvelles tendances graphiques et design
dans les lieux de restauration, ce livre vous fera voyager et vous donnera, qui sait,
de l’inspiration.

En français dans le texte aux Editions Pyramyd et en anglais chez Laurence King.

mardi 21 août 2007

Art gastronomique chez Artcurial


« Exposition gustative »

Allez, je vous propose d’aller faire bombance du côté du 8è chic. Non, non, il ne s’agit pas d’une énième adresse de chefs fous dingues de cuisine créative mais plutôt de culture intellectuelle et artistique.

Cet été, Artcurial Exposition nous invite à cheminer autour d’un thème universel :
la gastronomie… dans l’histoire de l’art.
Ou la mise en avant des riches échanges entre l’art et la nourriture, que celle-ci soit magnifiée, « consumérisée » ou fantasmée ! Rien de tel pour surfer sur la vague culinaire
du moment.

Ainsi, au travers des regards d’une soixantaine d’artistes de tous siècles –des peintres hollandais du 17è à Will Cotton-, vous vous baladerez, en suivant le « menu » sentier de l’élaboration d’un repas jusqu’à la dégustation des desserts. Avec pour point de convergence, le laboratoire de toutes les saveurs, l’autel des futures agapes :
la cuisine. Mais attention, ne vous attendez pas à déambuler façon expo en famille avec jeux interactifs même si les œuvres s’expriment en trompe-l’œil, incrustations, tricot -et oui !-, et… je n’en dévoile pas plus ! Car là-bas, tout est luxe, calme
et gourmandise.

Hep ! Une petite information que vous ne trouverez pas sur le lieu hélas : pour aller plus loin que de vous mettre l’art à la bouche entre tableaux, installations vidéos, sculptures… le restaurant du Mac/Val*, Le Transversal, inventera un met pour l’occasion. Sinon, il vous restera le catalogue, compilation purement visuelle
des oeuvres exposées.

En tout cas, une exposition à déguster des yeux… Bon appétit !


Jusqu’au 21 septembre à l’Hôtel Dassault, Rond-Point des Champs Elysées – Paris 8
* plateforme expérimentale entre arts plastiques et gastronomie située à Vitry 94. Je vous en reparlerai.

lundi 20 août 2007

The Golden Durian experience

« For asian and other adventurers of taste only »















Hier, me prend une envie de sucre. Rien dans mes placards, pas envie de sortir… lorsqu’ illumination, je pense à ma malle aux trésors. Celle qui recèle les nourritures et boissons terrestres rapportées de mes voyages. Mais oui, j’ai un paquet de bonbons au Durian ! Ca tombe bien !

Et bien justement, connaissez-vous le Durian ? En avez-vous entendu parlé ?
Pour les néophytes des fruits tropicaux, c’est un fruit charnu avec une peau couverte de piquants et dont la chair est très appréciée des Asiatiques du Sud-est (pour ses vertus aphrodisiaques, entre autres…).

Par contre, son odeur -mélange de vomi des 3 repas du jour- donnerait des crampes d’estomac au plus téméraire d’entre nous. Voilà pour la rumeur.

Curieuse et en état d’hypoglycémie avancée, j’ouvre le paquet pour m’empiffrer de ces bonbons que je suppose crémeux comme les Krema. Un « pof » se fait entendre à l’ouverture. Tout de suite relayé par une petite odeur indescriptible qui provoque en moi un rictus nasal non maîtrisé. De toute manière, on ne m’avait parlé que de l’odeur et pas du goût. Alors, j’y vais, besoin de sucre ! De plus, c’est un produit transformé donc pas de panique.

La texture du bonbon est, en effet, crémeuse et le goût indéfinissable. Peut-être à cause de son statut tropical et de sa variable inconnue ? Vomi (rebelote), éther, ail et je ne sais quels autres qualificatifs - pour cela il faudrait que j’en goûte un autre mais non merci- et surtout cette présence qui reste en gorge jusqu’au lendemain.

Expérience intéressante et tenace donc : l’odeur a stagné dans le couloir. Obsessionnelle aussi, je croyais en sentir partout et en être constamment imprégnée. Et pourtant ce n’était qu’un petit bonbon de rien du tout !
J’ai mis de l’encens et ouvert les fenêtres. Peut-être était-ce pour cela qu’ils étaient emballés individuellement dans le paquet ? Je comprends mieux maintenant…

Néanmoins, si vous, vous souhaitez vous aventurer dans les méandres du goût, direction Paris 13è. En ce moment, la saison du Golden Durian bat son plein : gâteaux, glaces, fruits natures et congelés… Il y a de quoi satisfaire votre curiosité !
Pour ma part, je ne reste pas hermétique à une autre expérience avec ce fruit qui, serait un délice consommé mûr et choisi par des "experts" locaux... lors d'un prochain voyage.

PS : Aux dernières nouvelles, un chercheur Thaïlandais, aurait réussi à obtenir un Durian inodore. Mais un Durian inodore devient-il un fruit sans goût ? En tout cas, saluons cette « avancée » scientifique qui fera que ce fruit pourra être consommé par ses fans avec tout le plaisir qu’il procure, sans être banni des espaces publics.

mardi 14 août 2007

Comptoir des cotonniers


« Recettes en duo, la saga continue ! »

Vous n’échapperez pas à LA marque française des « vrais gens ». Celle qui, depuis 10 ans, fonde son concept marketing sur la complicité indéfectible mère-fille… dans leurs boutiques, s’entend !

Après avoir décliné sa communication au travers de registres vocaux (disques de chanson), littéraires (nouvelles), sportifs (tournoi de tennis en double) et j’en passe… Voici venu le tour du culinaire avec un concours de recettes de cuisine en partenariat avec le magazine Elle !

Oyez, oyez, mères et filles gourmandes, inventives et grandes partageuses de secrets de famille (qui n’en seront plus), voici le moment de vous mettre à vos fourneaux et d’envoyer vos recettes : entrée, plat ou dessert au choix. Elles se devront d’être très créatives, soit, mais faciles à réaliser.
Les 50 recettes, sélectionnées par un jury de gastronomes, figureront dans un livre édité par Le Cherche Midi au printemps 2008. Et pour, la cause des femmes atteintes d’un cancer du sein, l’enseigne s’engage -vous aussi d’ailleurs- à reverser les droits d’auteurs de la vente du livre à l’Association « Vivre autrement ».

Petit rappel : vous avez un mois pile : avant le 15 septembre 2007 cachet de la poste faisant foi… pour adresser vos réalisations culinaires à la maison d’édition.
Plus d’informations sur le site de la marque.

Que nous réserve-t-elle pour ses prochaines campagnes ?

samedi 11 août 2007

Ra-ta-too-ee


« Ragoût estival »

Tiens, cet été, Disney/Pixar a eu la bonne idée de nous régaler d’un dessin animé de saison.

Ratatouille, un brave petit gars, euh.. petit rat rêvant de devenir chef à l’instar de son modèle Auguste Gusteau de Paris.
Ce Gusteau qui, mystérieusement décédé après que son restaurant ait perdu une étoile -Ca ne vous rappelle pas quelqu’un bien de chez nous ?- encourage le petit rat dans ses moments de désespoir.
Bien sûr, ce rattus norvegicus -rat d’égout quoi-, a la part belle dans cette histoire : il nous est rendu sympathique par son talent culinaire et sa personnalité de chef d’orchestre, son savoir-faire de meneur d’hommes, vous comprendrez pourquoi …

Alors, la ratatouille pour petits et grands c’est :

- 500gr de péripéties
- 500gr d’amitié
- 500gr de rythme en cuisine
- 1kg de Paris nostalgique
- 4 beaux oignons à vous tirer les larmes
- 1 bouquet garni d’amourette
- 4 gousses de caricatures
- du sel d’intrigue
- du poivre de vilenie « Waltdisney-esque »
- de l’huile d’accordéon

Vous en reprendrez bien un peu ?
C’est plaisant et autrement rafraîchissant que les Simpsons.

jeudi 9 août 2007

St Amour




« Vin du jour »

En ce 9 Août 2007 et un 2ème décan bien entamé, le soleil n’est pas vraiment au zénith.

C’est la St Amour aujourd’hui et l’occasion de se parer d’un rayon de soleil. Pour cela, pas besoin d’un dîner tendresse pour savourer la bouteille que l’on m’a offerte l’année dernière. Un apéritif entre amis suffira.
La bouteille de circonstance donc : un St Amour, Château de Belleverne médaille d’or 2006.

Sans prétention aucune de jouer à l’apprentie œnologue, je dirais que goûter à ce cru du beaujolais, c’est l’assurance de profiter d’un vin de charme à la robe rubis et aux arômes épicés apprécié par tous.

Merci à ces vignerons indépendants (plus d’un millier de médailles décernées
en 2006) au travail passionné et respectueux de la vigne et de son terroir.