mercredi 27 février 2008

Starck... in Private

« Sofa named desire »

In our very demanding society, the consumer experience is fundamental in the brand or service appropriation. It seems to be the same for any Philippe Starck creations : for more than 30 years he gave birth to several items related to human activity : to sleep, to dream, to drive, to communicate, to eat… inside and outside, for the poor and the rich. Every article becomes a crossroad of technology, nostalgy, ergonomy, messages… about who we are and how we act.

This time, Philippe « The Great » focused on the « hidden activity » often located in the bedroom : making love -or those who know - or sex -for the others…-. Based on his private experience and history, he designed « Privé Collection » with the Italian manufacturer Cassina.

At first sight, it looks like a trendy sofa for the up-market -what it is anyway- ! Sober colors : black or white quilted leather or fabric, large seating surface for X…XL flats. In short, a sophisticated island where all the family can sprawl on.

But this sofa promises more with its variety of support units that you can adjust
and incline according to your -secret ?- wishes : tablets, cushions, links…
Suddenly, this piece of furniture puts on an erotic aura for a new playground mixing night and day activities. Everything is allowed and possible for your best comfort - both women and men are concerned of course- on this « sexually functional » sofa.
The latter is moreover completed by 2 chairs and armchairs : Caprice and Obsession. An endless program in view… Fortunately, this new territory of imagination can be turned into a simple sofa if caught by an intruder !

Once again, we find Starck’s equities which are always part of its though process : humour, lazyness and sex. Even if you do not have or can not have « Privé » in your studio, you will not look at your "politically correct" sofa in the same way.

Cassina « Privé » Collection by P. Starck
www.cassina.com

dimanche 17 février 2008

C'est "moi-je-perso" qui l'ai fait ! ... 1/2

« La vogue du Custo-Made Centric ! »

Le souffle de la « custo-personnalisation » continue sa percée : Mamie faisait ses propres yaourts, maman boulange, la sister est une adepte du « knitting »…
et bien à nous aujourd’hui les joies du « c’est moi qui l’ai fait ». Et cela, pour
notre égo-plaisir. Entre le « fait à la maison » pour la famille et le entre ami(e)s,
il ne manquait que le « juste pour soi », individualisme oblige.

Faisons cependant le distinguo entre "l’ultra-personnalisation" qui représente le
nec plus ultra de l’univers du luxe et la "customisation", sa version plus grand public.
Pour le premier, la création émerge de zéro et pour le second, il existe une base
à « modeler » en fonction de ses desirata. Pour l’un, la création se fait dans l’écoute et la co-création avec un « maître en la matière » et pour l’autre, le seul maître
à bord dans vos réalisations c’est vous ! Vous pourrez bénéficier de conseils et de suggestions mais l’investissement en temps n’est pas le même...

Alors, assumons donc notre égocentrisme, pour le plus grand profit des marques
qui se décarcassent afin de satisfaire nos envies de clients hyper-consommateurs exigents et versatiles !

Voici ma sélection :

Les pionniers, ceux qui ont « senti » l‘importance d’utiliser l’essence de la marque pour tisser un lien avec la consommatrice : les marques de parfum. Dans un environnement où les senteurs sont pourvoyeuses d’émotions quoique de plus logique que d’exploiter l’ADN de son savoir-faire.
Ainsi, les Ateliers Parfums de Thierry Mugler dispensent, depuis 2004,
4 thématiques autour de l’univers olfactif et la créa-
tion de fragrances
personnalisées, de celles qui rendent le consommateur unique. Et dans le même sillage, L’Artisan Parfumeur propose des prestations semblables ou le client concrétise l’acquisition d’un savoir par une création qui lui est propre.

Côté cosmétique, on pourra jouer à la crémière en fabriquant nos propres produits de beauté grâce à My Beauty Farm. La société italienne propose un appareil qui permet à la consommatrice de devenir « activ-actrice » de sa beauté. Pour cela, il suffit d’acquérir une machine industrielle miniature qui a (quasi) toutes les fonctions d’un robot ménager :

émulsionner, chauffer, refroidir…
Sacré mix, ce produit !
Il surfe sur 3
tendances :
le «fait maison»,
le naturel avec
la création de
produits sans
colorants, ni conservateurs
et la recherche d’économies -c’est bon pour le pouvoir d’achat ça !!-.

D'autres univers à suivre...

www.ateliersparfums.com - www.laboutiquedelartisanparfumeur.com
www.byterry.com - www.mybeautyfarm.eu

lundi 4 février 2008

L'art contemporain à petites bouchées

« Promenade gustative au MAC/VAL »

Et si on abordait l'art contemporain de manière originale, gustative et active ?

En collaboration avec son restaurant Le Transversal, le Musée MAC/VAL de Vitry-
sur-Seine a décidé de rendre l'art plus accessible, en adoptant une approche par
les sens. Après les sensations sonores, ce sont les papilles qui sont sollicitées.

Alors en route pour une visite gustative en 5 étapes, autour de collections permanentes et temporaires.

A chaque "art-rêt", une bouchée est à déguster, nous amenant à nous questionner sur notre ressenti, nos sensations, face à l'oeuvre commentée : l'engagement politique de Malachi Farell, la séduction de Jean-Luc Vilmouth, la forêt urticante
de Bertrand Lamarche, l'interrogatoire de Dominique Petitgand, la conquête spatiale avec Stardust...



C'est un va-et-vient permanent "artistico-gustatif" que le groupe de visiteurs enrichit de ses propres interprétations. Car tant les oeuvres que les microplats ont été choisis pour nous faire réagir : explosion en bouche, densité de la matière, goût d'enfance -mon préféré aux accents de réglisse-, émulsion métallique, friture poivrée...

Goût/dégoût, déplaisir/plaisir, revendications, interrogations, ce voyage est un éveil à la discussion et en finalité à la culture !

www.macval.fr - Visite gustative, tous les 1ers dimanches du mois.
Réservation conseillée

lundi 7 janvier 2008

L'an 2.008

"Bonnes résolutions : en avant toute !!"

Voici donc une nouvelle année qui s'annonce avec son cortège de bonnes résolutions.

Je trouve que lorsqu' elles ne tiennent qu'à soi, elles sont réalisables. Par contre,
dès qu'il y a interaction avec autrui, là, celà devient plus délicat mais tellement plus communicant et plus enrichissant !

Concernant ce blog expérienciel, je compte ajouter de nouvelles fonctionnalités
au fil de mes acquisitions empiriques dont l'accès direct des sites recommandés, liens rss, etc... De plus, par plaisir et défi intellectuel des articles "in english" sont à venir -dommage que le clavier multilingue ne soit pas d'actualité pour des rédactions en espagnol et brésilien...-.

Et pour en revenir aux résolutions de début d'année, un petit coup de pouce à ceux qui ont besoin d'inspiration :
je vous invite à jouer sur le Générateur Intéractif de Bonnes Résolutions de "lucianoz.free.fr".

Beaucoup d'humour en perspective !

Je vous souhaite à tous que le meilleur de 2007 soit le pire pour 2008 !

http://lucianoz.free.fr

samedi 29 décembre 2007

Faux show et vrai bar à chocolat !

"Déclinaison Chocolat en bar à cacao"

Parisianisme et renommée font décidément très bon ménage… Nous apprenions
le 16 novembre dernier, que l’alsacien Pierre Hermé, allait ouvrir le premier
bar à chocolat au Stade de France. Et selon les propos du maestro «pour être dans le registre de l’expérience gourmande unique»... Oui mais surtout éphémère !

Unique, en effet, aura été l’expérience des « happy few » qui auront pu assister à cet évènement orchestré par … Côte d’Or, pour peu qu’ils aiment : le foot,
le chocolat industriel et/ou aient pu accéder aux loges « carré or » du Stade.
Car il s’agissait d’une opération d’un jour seulement avec trois créations pour le match France-Maroc !… Très bien, M. Pierre ajoute une page à son book certes, mais nous on se sent un peu chocolat dans l’histoire, non ? Quid de la vraie expérience gustative chocolatée dans un « vrai » bar ouvert au public ?

Hopla, pour cela direction Strasbourg chez « Déclinaison chocolat » Bar à chocolat dont on m’a parlé cette année et ce, bien avant le « one shot »
de M. Pierre.





« Christophe Gross -autre confrère alsacien !-, chocolatier-pâtissier et fils
de chocolatier a ouvert depuis l’été dernier son bar à concept. Un petit univers très tendance dans cette ville traditionnelle : ambiance blanc courrèges, un espace comptoir donnant sur la rue passante et un coin canapé pour les familles.

En attendant que l’on vous place -le lieu est petit et la foule se presse- se pré-
sentent à vous 22 sortes de chocolats au choix, autant de ganaches dans des bacs à glaces, qui seront roulés en boules dans la tasse, prêts à vous être servis chauds !!

















D’ailleurs, notre chocolatier en bar a tout étudié, jusqu’à la cuisson du lait qui ne dépassera pas les 75° afin de rester digeste et de nous permettre de goûter ses autres créations gourmandes.

Voici la commande : Grand cru des Caraïbes et Chocolat-Anis pour le chaud -fève subtile et légèreté en bouche ; Le Finger, gâteau au chocolat noir et blanc, thé vert accompagné de son coulis framboise-verveine -dense et coloré, il se suffit à lui-même ; un trio de macarons afin de goûter à la créativité de l’’équipe Gross : chocolat-gingembre -classique, truffe blanche et pignons -très raffiné et parfumé, avocat banane -bizarre … et aussi un bouchon de chocolat en brochette !

De quoi devenir un véritable pilier de bar, accro au chocolat et ses déclinaisons réservées à… tous !!!

En attendant, pour ceux qui restent ou passeront par Paris, vous pourrez aller faire un tour chez Mauboussin qui vient d’aménager un Chocolate Lounge au premier étage de sa boutique « very chic » ou passer chez Angelina réputée pour sa chocolatière en étain !

www.declinaison-chocolat.com
www.mauboussin.com
Angelina 226, rue de Rivoli - Paris 1

samedi 15 décembre 2007

Coup de food en royaume saxon !

« Fabulous packs »

Je persiste à dire que si la cuisine anglaise n’a pas bonne réputation, c’est que
ceux qui la colportent n’ont rencontré que des mauvaises cuisinières. Si, si, les
légumes bouillis, les jacket patatoes et autres pies peuvent avoir beaucoup de
goût et de charme bien cuisinés. Et essayez d’imaginer du corned-beef en sandwich avec quelques rondelles de tomates et de laitue, un peu de mayo… humm délicieux !

Bref, celà pour vous inviter à faire un tour en terre anglo-saxonne pour un petit aperçu de l’état de l’art en packaging et design côté food please !

En effet, s’il y a bien un domaine où les Anglais excèlent et qui met d’accord tout
le monde : c’est leur pertinence directe et leur humour en termes de communication publicitaire. Et en design packaging, la cerise sur le gâteau, c’est une esthétique superbe et souvent inégalée !!

En regard de nos sacro-saintes nourritures festives de fin d’année, faisons donc bombance visuelle -que du plaisir sans indigestion- avec ma sélection des Food
& Beverages Awards.

Déjà 10 ans d’existence pour ce programme international qui se concentre sur
la créativité autour des marques alimentaires et récompense les meilleurs dans
9 catégories (BRSA, Pet food, produits laitiers, etc…).

Mon coup de food graphique va au Root : 1 Red Wine, vin californien.
Quel sera le vôtre ?

Bon appétit… des yeux !! Et bonnes fêtes graphiques !





Le site pour y découvrir les autres media : www.fabawards.com

mardi 4 décembre 2007

Le confit de Robyn

"La danse, les pieds dans le plat"

Alors, toujours dans le souhait
de vous ouvrir à d'autres horizons chorégraphiques, je vais vous parler de Robyn Orlin, enfant terrible, -blanche de surcroît -
de la danse sud-africaine.

Turbulente assumée depuis 1980, pour elle, la danse ne vaut que si elle touche à la réalité complexe de son pays. Par conséquent : guerre à l'héritage colonial du ballet classique ; compagnie composée de danseurs noirs, blancs, jeunes, vieux ; classiques du théâtre revisités "Orpheus,...
I mean Eurydice..., I mean the natural history of a chorus girl" ; pièces qui en disent long sur son engagement comme "If you can't change the world, change your curtains" (apartheid) ou "we must eat ou suckers with the wrappers on" (sida) et... bien d'autres encore en collaboration avec des artistes ou compagnies étrangères.

Néanmoins, si ces thématiques du politique peuvent vous sembler très sérieuses, les
mises en scène de Robyn Orlin ont une constante. Celles d' y associer la vidéo, le
texte, les arts plastiques et d'interagir avec le spectateur avec beaucoup d'humour. Chaleureuse, drôle et inédite, elle converse avec tous types de publics.

Et pour "Confit de Canard", sa nouvelle création, elle va nous entraîner dans un spectacle-parcours qui prendra possession du bâtiment. Elle, qui est en résidence
au CND de Pantin depuis 2005, que va-t-elle donc nous réserver ? Une vision de la France à la sauce Robyn ? Car elle a dû en voir et entendre des choses depuis... Quoi qu'il en soit, je suis sûre que sa vitalité impertinente saura toujours vous surprendre.

Le confit de Robyn, plat de saison à savourer les 13, 14 et 15 décembre prochains.
* Centre National de la Danse de Pantin. wwww.cnd.f